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POLITIQUE ,
Pots lithiques et Peaux lytiques

voir aussi : NiNiMais

LEXIQUE

 

En ces temps de "Crise" , certains lecteurs et lectrices ( ou électeurs et électrices ) voudraient sans doute savoir si par hasard , la définition purement "Forme EllE" , disons même avec quelque jeu sérieux , la position "morale" ainsi définie par l' autoposition autojustifiée d'un principe moral énoncé sous la forme de


l' "Egale Liberté Libre Egalité" ,


au- delà de la question adressée à chaque personne individuelle comme telle ( C'est VousQuiVoyez ) , oriente plus particulièrement un tel "NouS" ainsi abstraitement défini , vers des perspectives juridiques et politiques particulières , en proposant des réformes ou des révolutions institutionnelles , ou en cherchant à voir si certaines orientations politiques , certaines forces économiques, sociales ou culturelles ne sont pas plus proches que d'autres de cette prise de position "idéologique" appelée ici "Egale Liberté Libre Egalité", soit au niveau des principes , soit au gré des conjonctures et alliances "stratégiques" possibles.

On sent bien ici que certains croient encore pouvoir facilement juger de tout et des enjeux fondamentaux en présence , en cherchant à classer les idées et les gens d'après le traditionnel et supposé clivage "gauche / droite" , ou qu' en cas de non réponse claire à ce sujet , la catégorisation se ferait soit au "centre" , soit , par défaut , à "droite" . Un certain nombre de gens croient toujours pouvoir affirmer que "ne pas faire de politique" ou même simplement "prendre une distance reflexive avec les choix politiques ou même politiciens" serait ipso facto une façon d' "être de droite" .

Qu'ils soient ( faussement bien sûr ) rassurés : l' individu particulier qui écrit ici et qui s' autorise à dire "NouS" , ( C'est VousQuiVoyez ), étant bien un "moi, je" comme "vous et moi" , est depuis qu'il pense et aussi loin que je remonte dans ma pensée adolescente ou enfantine , de "sensibilité de gauche" , et si cela rassure encore certains , je peux même avouer ici que les quelques rares fois où j' avais mis comme beaucoup d'autres , un bulletin dans l'urne , c'était bien pour un candidat ou une position "de gauche" .
( Je rappelle ici , que ce texte se trouve sur un site "privé" , et ne constitue pas une prise de position dans le cadre professionnel , d' autant que depuis l'automne 2010 , la retraite ...
Je suis donc ici dans cet espace public de libre expression et de libre pensée où Kant déjà en appelait à la liberté dégagée du devoir de réserve ... )

Et il est très facile de comprendre quels filons historiques ont ici quelque parenté préférentielle avec les idées que "NouS" proposons ici à partir de l' idée d' "Egale Liberté Libre Egalité" , puisqu' en effet "NouS" cherchons à redéfinir un point même d'autoréférence de la volonté humaine et de la "pensée libre" et donc en un sens "anarchique" par rapport à toute autre "principe" présupposé , dans une large parenté historique avec l' humanisme des Lumières, et donc de la centralité même d'un mouvement universalisable d' "émancipation" dont nous sommes précisément très loin d'avoir épuisé les possibles , même si aujourd'hui , nous tous , mais surtout "NouS" ( libres et égaux trêvailleurs d' Egale Liberté Libre Egalité ) posons précisément que bien des anciennes branches de cette émancipation paraissent aujourd'hui épuisées ou du moins incapables par la forme désormais trop traditionnelle de leurs choix de reprendre le feu vivant de ces anciens "flambeaux" :
De quels flambeaux réchaufferont NouS les beaux flancs d' "ELLE" ?

En particulier la pensée "politique" , notamment de gauche , et même notamment en France , continue depuis des années à tourner en rond dans un "espace politique" désormais étriqué , non seulement à cause de sa dimension "nationale" , mais bien parce que l' essentiel des "forces" et de l' énergie des militants est toujours mis dans un combat pour le pouvoir dans une "arène politique" dont l' essentiel des contours et des frontières est pensé en termes "territoriaux" .

Or la dernière actualité de la "crise" depuis 2008 , tout en étant crise du "capitalisme financier" et des formes économiques que ce capitalisme nourrit , semble simplement redonner à beaucoup l' espoir ( pour moi relativement vain ) que l' intervention de l' "Etat - Nation" , à partir de la supposée "souveraineté du peuple" , c'est à dire de l' ensemble des occupants territoriaux appelés "citoyens" , pourra venir contrebalancer ou se substituer aux défaillances du système capitaliste ou du "marché" .

Même l' extrème gauche s'est faite à l'idée que l' essentiel du travail politique était de se rapporter au "pouvoir politique institutionnel" , soit pour éventuellement y participer , soit pour le "renverser" . Même à l' époque où le thème de la "lutte des classes" proposait de rassembler dans des "Internationales" des formes de "fraternité" qui ne se laisseraient plus embrigader dans la tentation nationaliste , ces formes de rassemblement visaient une subversion totalitaire , comme si pour satisfaire leur propre projet il fallait nécessairement vaincre , dans un "rapport de forces" de type plus ou moins guerrier , des forces adverses et ensuite les soumettre .

Certes , les actuels "combats politiques" , au sein des "démocraties" ou d'une façon générale des "Etats de Droit" , sont supposés pacifiés et recourir précisément aux institutions COMMUNES pour règler "démocratiquement" les conflits et notamment . Mais la "politique" , notamment "politicienne" y est pensée de telle façon que nécessairement , dans une telle arène , il y a des "gagnants" et des "perdants" , les "gagnants" , ou "majorité" dans une "démocratie" ayant alors "le pouvoir" , au détriment des autres qui seraient dans l' "opposition" et seraient donc par conséquent "privés du pouvoir" .

Et s'il en est ainsi , il y a probablement un certain nombre de "bonnes raisons" : et pour commencer celle ci :
Sur un simple "territoire" , au sens géographique du terme, comme espace commun de "cohabitation" , doivent pouvoir "vivre ensemble" des personnes et des groupes très divers , du point de vue de leurs convictions , de leurs moeurs , de leurs aspirations etc. Or sauf exception ( jamais d'ailleurs intégralement réalisée ) , toutes ces composantes humaines d'un même territoire ( de frontières physiques encore à redéfinir ... par l' histoire ) , ne sont jamais a priori d'accord pour travailler ensemble à un même projet fondamental . L' ordre proprement "politique" ( et notamment tel qu'il a été pensé dans l' Etat de Droit" moderne ) serait alors défini par ces institutions où les règles du droit ( communément admises ? imposées ? transmises ? ... ) définiraient la "règle du jeu" suivant laquelle le "combat politique" , c'est à dire l' accès à une forme au moins provisoire de privilège en matière de pouvoir d'une partie de la poplulation

Les systèmes d' "épuration ethnique ou religieuse" ont d'ailleurs tendance à chercher à "résoudre le problème" en prétendant qu'un territoire donné est la propriété "légitime" d'un groupe humain éthnique , religieux, linguistique, etc. et que les autres , même présents de longue date seraient des espèces d' "étrangers" , et donc à chercher à règler ainsi la question du conflit permanent entre les "parties" et les "partis" cohabitant sur un tel territoire.

De quoi s'agit-il pour "NouS" ? Jusqu'à nouvel ordre , c'est à dire jusqu'au moment où des forces adverses explicites voudraient s'en prendre explicitement et par "voies de fait" à "Notre Projet" , "Notre Projet" peut se cultiver dans toutes sortes de "territoires" ( au sens politique ) , avec comme simple condition minimale un libre exercice de la pensée individuelle, et un droit d'association et d'entreprise garantis , ce qui est le cas dans l' essentiel des pays dits "démocratiques" , PEU IMPORTE LA COLORATION POLITIQUE PARTICULIERE , au sens "politicien" , des "politiques" provisoirement au "pouvoir" :

"Notre projet éthique , juridique et politique " doit en effet pouvoir se développer , "Entre NouS" , de telle façon que ce développement dépende de moins en moins de tous ceux qui en dehors de "NouS" veulent suivre d'autres projets humains , et en particulier dépende de moins en moins des contraintes de voisinage proprement "territoriales" : De nature et par définition "universalisable" mais non "universel" , "Notre Projet d' Egale Liberté Libre Egalité" peut s' étendre dans tout territoire à la surface de la Terre ( ou ailleurs dans l' Univers si nécessaire ) , mais il ne le "doit" pas nécessairement , puisqu'il se réduit par définition à l' ensemble des personnes qui choisiraient librement et volontairement de participer à cette forme d' association .

La notion actuelle de "politique" se divise alors pour "NouS" en deux aspects très différents , qu'il conviendra bien sûr d' "articuler" et de "désarticuler" , de façon souple et progressive , mais désormais en les distinguant fondamentalement , comme au cours de l' histoire moderne on est arrivé à distinguer ( par la "sortie de la religion" ) , l'ordre actuel du "politique" de l' ordre totalisant du culturel religieux.

Distinguer :

1.L' ordre politique territorial ( avec ses aspects juridiques propres spécialisés et limités aux questions ayant une dimension "territoriale" , c'est à dire géographique et spatiale, essentielle et impossible à dépasser : aujourd'hui aussi , nous devons règler des "relations de bon voisinage" en termes éventuels de simple "indifférence bienveillante" , à titre individuel ou familial , sans nous sentir nécessairemnt "obligés" de partager d'autres aspects de la vie que cette "cohabitation" :
En particulier la civilisation urbaine nous a depuis longtemps habitués à de tels "voisinages" où seuls les problèmes de "gestion matérielle" de ce voisinage
( Infrastructures matérielles communes ) sont nécessairement à "gérer en commun" dans un "intérêt mutuel bien compris" .
La pratique quotidienne montre d'ailleurs que sur beaucoup de points , de tels voisinages territoriaux peuvent très bien se gérer en l' absence d'accord politique ou idéologique ou culturel , avec un minimum de "bonne volonté rudimentaire" . Et que beaucoup de "problèmes" proviennent de l' interférence avec d' autres aspects du "vivre ensemble" , que certains se croient obligés de vouloir imposer aux autres "cohabitants territoriaux" ou qu'ils pensent avoir le droit d'imposer au nom de leur longue présence territoriale antérieure , parce qu'ils considèrent en effet qu'il y aurait une liaison "naturelle" nécessaire et obligatoire entre un "territoire" et une "culture" : Ainsi bien sûr encore aujourd'hui toutes les revendications territoriales nationalistes , où chacun croient pouvoir dire que tel bout de terrain est de toute éternité et pour l' éternité le sien de façon quasi "sacrée" et doit par conséquent être encadré par une religion , une langue ou une culture ou une ethnie qui lui serait "naturellement" rattachée .

2. L' ordre politique juridique lié à un Projet commun , un "destin commun choisi et voulu" , une façon de concevoir un ordre éthique et éventuellement juridique associé , choisi en commun comme Système de valeurs de référence et essai de construire en commun des formes de communication et de solidarité plus approfondie sur la base d'un tel libre accord choisi . NouS considérons désormais qu'il n'est plus nécessaire que sur chaque territoire il n' y ait qu'une seule "Loi" juridiquement valable , mais que toute une part des législations applicables sur un territoire pourrait être plutôt liée au libre choix d' adhésion de chaque personne.
Cela supposerait précisément qu'on admette un ordre "politique juridique pluriel" sur un même territoire , comme on a fini par admettre , en particulier dans les états "laïques" , qu'une pluralité de convictions religieuses ou l' absence de toute croyance ou pratique religieuse était compatible avec la coexistence sur le même territoire ( contrairemnt à l' ancien principe "Ejus regio , ejus religio" -"Tel prince , telle religion" -, dont les guerres de religions ont perpétué le triste souvenir .
Il s'agit donc de séparer dans le Droit actuel des aspects différents comme nous avons séparé autrefois le "droit politique" du "droit religieux" .

 

Evidemment , les partisans actuels du "tout politique" ou du moins de la suprématie de la souveraineté politique "territoriale , vont taxer "Notre Projet" de "communautarisme" , puisqu'il concerne une forme particulière en effet de "Communauté" et que cette "Communauté de valeurs" , appelée "NouS" a pour but précisément de permettre désormais à chacun de "NouS" de construire de façon plus cohérente la réalisation possible de ce Projet Commun , en n' ayant plus à tenir compte , à l'intérieur de ce projet , de l' opinion des "autres" , désormais considérés , de ce point de vue, comme des "étrangers" , c'est à dire bien entendu , non pas a priori comme des "ennemis" , mais tout simplement comme n'ayant pas "voix au chapitre" de notre propre "Ordre Politique Juridique" de la même façon que "NouS" , à cause de leur propre libre choix de ne pas adhérer explicitement , volontairement et librement à ce noyau de Valeurs d' "Egale Liberté Libre Egalité" dans lequel "NouS" "NouS" définissons et dont "NouS" sommes alors aussi prêts à penser la "FracTernité" que notre relation au "réel" des enracinements économiques et historico-culturels NouS conduit bien sûr à vivre et à "refléchir" plus en profondeur.

 

Cependant , ces critiques "républicains" devront y réfléchir à deux fois , car "LA communauté" que "NouS" proposons n'est pas n'importe quelle communauté dont en général on craint le "communautarisme" : il ne s'agit ni d'une "communauté religieuse" , ni d'une "communauté ethnique" , ni d'une "communauté linguistique" , ni d'une quelconque nouvelle "secte" idéologique , ni même d'une association "maçonnique" , ni d'une communauté de défense des "valeurs occidentales" , mais bien simplement celle de la réaffirmation libre et volontaire - mais précisément PERSONNELLEMENT CHOISIE et indépendante de TOUTE COERCITION ou même de toute pression collectives - du noyau même qui est constitutif de ce que d'ordinaire on appelle les "Droits de l'Homme" : "Liberté Egalité Fraternité" , noyau précisément reformulé en vertu de cette Liberté même que chaque personne humaine peut , à Egalité , si elle le veut , "partager" avec d'autres .


Si donc les "républicains nationaux" veulent taxer de "communautarisme" l' association potentielle , à la surface de la planète Terre , de toutes les personnes humaines qui souhaitent librement pouvoir unir leurs efforts pour développer leur commune libre adhésion à l' "Egale Liberté Libre Egalité" , en se dotant de plus en plus en commun de dispositifs associatifs et juridiques propres à leur Projet éthique et politique choisi commun , et ceci en se passant désormais de l' accord "politique territorial" de leurs "majorités locales" respectives ( de "droite" ou de "gauche" ... ) , libre à eux - "républicains nationaux" ( de "gauche" ou de "droite" ) - de prendre ce risque . Mais "NouS" sommes persuadés , quant à NouS , que le jour où une telle "communauté" deviendrait symboliquement suffisamment "visible" et capable de rassembler potentiellement , non pas "tous les hommes" , mais déjà tous ceux parmi eux qui en font ou feraient le libre choix , les "républicains nationaux" devraient retourner au moins sept fois leur langue dans leur bouche , avant de critiquer notre "communautarisme" .

Remarque : les bons "républicains" à la française feraient bien de se demander si les "valeurs républicaines" dont ils se réclament , prétendument à l'exclusion de toute préférence "communautaire" , sont compatibles avec l' existence d'une "langue officielle" de la République française . Bref si d'une façon générale il n'y a pas quelques contradictions entre la défense des "traditions culturelles" d'une "communauté nationale française" franchouillarde supposée unitaire , et les valeurs supposées universalisables de la République ( Liberté Egalité Fraternité ) .
Le jour approche où , s'ils cherchaient à "NouS" taxer de "communautarisme" , "NouS" leur rendrions facilement la monnaie de leur pièce .

Ainsi donc , aux "républicains français" de gauche ou de droite , NouS demandons simplement en quoi les "valeurs de la république" dont ils se réclament , sont différentes des valeurs mêmes des "Droits de l'Homme" , et si non , pourquoi ils s' échignent encore à vouloir perpétuer le petit jeu politicien national d'un coup à droite , un coup à gauche , en prétendant peut-être ainsi amuser la galerie de l' Assemblée Nationale et du Sénat ou le petit théatre de Sarko et de Ségo .

Mais c'est au "Peuple Français" que d'abord la question s' adresse : en ces temps de crise , ce petit théâtre vous amuse-t-il encore tant ?
Ou bien avez-vous comme seule "solution" , à chaque fois , de vomir sur les politiciens que vous avez vous mêmes préalablement encensés et même élus ?

Ne serait-ce pas ,par hasard , parce que vous savez que vous êtes vous- mêmes en cause , empêtrés dans vos propres contradictions , en cherchant évidemment à être "plus égaux" que les autres , ou en craignant jalousement que d'autres le soient plus que vous ?

En quoi serions-nous , comme "Français" , plus aptes que d'autres dans le monde à vouloir réellement et sincèrement être "libres , égaux et fraternels" ?

Et si nous commencions à chercher d'autres liens que ceux des gauloiseries franchouillardes du village d' Astérix ou même remises au goût du jour comme dans de "Plus belle la vie" ?

Personne ici ne vous demande d' abandonner votre folklore préféré, mais de ne plus prendre le folklore du "pouvoir" pour de la "politique"

D'ailleurs , ici même , dans ce feuilleton d' "EllEetNouS", le folklore ( de l' île à folle clore ) se vit aussi , et chacun peut y inventer le sien , "pasiphiquement" .

Tout "français" , comme tout "étranger" , peut bien sûr, s'il le veut librement , se penser parmi "NouS" et même ,
pour autant qu'il "travaille" autour de ce noyau de valeurs ou même seulement y joue du "lentgage" ,
"être" déjà parmi "NouS" , en pensée , en parole ou en action.

Quant à VouS ... c'est VousQuiVoyez .